Il
n'y a pas de moyen exact de déterminer
si l'infection au VPH persistera et
causera un cancer. Pour les femmes,
le test Pap [Papanicolaou], effectué
sur une base régulière,
permet de dépister le cancer
du col utérin, de le traiter
dès ses débuts et de
le guérir complètement.
Il n'existe aucun équivalent
du test Pap pour les hommes. Le cancer
du pénis est rare et représente
moins de 1 % des cancers masculins.
Les verrues anogénitales sont
plus fréquentes.
Symptômes
du VPH
Les
verrues anogénitales (ou condylomes)
sont un signe d'infection au VPH.
Elles peuvent ressembler à
un petit chou-fleur ou être
plates. Plusieurs personnes infectées
au VPH ne montrent aucun signe évident
d'infection, car les verrues peuvent
être à l'intérieur
du corps ou, si elles sont sur la
peau, trop petites pour qu'on les
voie.
Chez
la femme, les verrues peuvent apparaître
dans la région de la vulve,
des cuisses, de l'anus, du rectum,
dans le vagin ou dans l'urètre
ou le col utérin, zone couramment
affectée par une telle infection.
Pendant la grossesse, le nombre et
la taille des verrues peuvent augmenter
pour ensuite diminuer après
l'accouchement. Dans le cas d'une
infection inactive, les cellules demeurent
normales sous le microscope lors du
test Pap, de sorte que la femme pourrait
ne jamais savoir qu'elle a été
infectée. Lors d'une infection
active, les cellules du col utérin
subissent une mutation. L'infection
active peut évoluer de deux
façons : |