Sous la pluie
[f.e.e.]

Mes cheveux collés sur mon visage me gênaient, d'une main je les dégageai. Les va-et-vient devinrent plus rapides, il allait jouir, ce n'était qu'une question de secondes. Le frottement plus rapide sur mon clito fit grandir subitement le plaisir dans mon ventre. Je restais là, jambes écartées, visage au ciel, trempé jusqu'à l’os, accroché à son cou, essayant de capter toutes les sensations qui se bousculaient sur mon sexe et surtout, espérant l’orgasme. J’avais froid, le vent s’était levé, la chair de poule parcourait ma peau. Ma bouche s’entrouvrit sous l'effet des chatouillements qui remplissaient à présent tout le dessus de mon pubis, jusqu'à la base de mon clito.

Mon copain lui, haletait de plus en plus, il accélère la cadence. Nous étions totalement trempés, la pluie s’était calmée, les éclairs éclataient dans le ciel au loin. Je grelottais, j’étais inconfortable dans la position que je tenais, mais je voulais cet orgasme. Je me concentrais sur la montée de celui-ci, ma respiration commençait à être plus rapide, je gémissais doucement presque inaudible, le chatouillement grandi et puis grandi, j'avais envie qu'il explose. Je me concentrais sur mon vagin, je serrais celui-ci, je le contractais, je bougeais les muscles pelviens comme pour retenir une envie

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d'uriner. La sensation augmentait, elle grandissait, puis grandi. Au mon Dieu! Enfin! Oui! Oui! Oui! je vais....... jouiiiiiiiiiiirrrr…..

Ahhhhhhhh! Un grand cri de jouissance retentit à mes oreilles, mon copain venait de sortir sa queue de ma chatte, il avait lâché ma jambe qu'il tenait depuis plusieurs minutes. Celle-ci totalement engourdit, tomba lourdement à terre. Je perdis un peu l'équilibre, me suis retenu sur le tronc, tandis que ma robe reprit sa place le long de mon corps. Le tissu glacé à l'effet d'une claque sur ma peau. La chatte toute palpitante par cet orgasme interrompu, mon clito battait comme s’il avait son propre cœur. Je me retourne sous le choc, surprise, hagard, regarde mon copain gémir, branlant sa verge d'une main, laissant échapper un jet de sperme blanchâtre sur le sol boueux. Il me regarde complètement béat de plaisir, me sourit, il est mouillé, moi aussi. Mes mains sont croisées sur ma poitrine pour me réchauffer, il s'approche de moi et en guise de remerciement du plaisir reçu, me donne un baiser sur le front. Ce geste de tendresse sonne comme le dernier baiser de Judas à Jésus dans ma tête. Je reste immobile, je grelotte, insatisfaite, frustrée, fâchée. Il me dit; « C'était bon viens je te ramène chez toi tu vas être malade. » Je décidais ce soir-là que c’était bel et bien terminé entre nous.

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