Ma première fois
L'été de mes 17 ans

Je fréquentais un jeune homme de 5 ans mon aîné. Cela faisait 6 mois que nous nous connaissions, nous avions échangé des baisés, quelques caresses, mais j'avais toujours refusé d'aller plus loin malgré ses demandes insistantes. J'étais hésitante, un "feeling" me tourmentait, mon instinct me disait, "Non!" et ma curiosité "Oui!".

Cette après-midi-là, il m'avait amené chez un de ses amis, à notre arrivé la maison était vide. Il savait où se trouvait les clefs. Je me souviens m'être dit en moi "Bizarre tout ça..." Ça sentait le coup monter.

Il m'a fait rentrer dans la maison, nous avons traversé le grand couloir qui menait au salon. Il me fit signe de prendre place sur le grand fauteuil en rotin qui prônait en plein milieu de la pièce. Je m'y installais tranquille en attente de la suite. Il disparut quelques minutes, pendant ce temps mon regard scrutait les alentours de la pièce. Mon sentiment d'inconfort était toujours présent, je savais exactement ce qui allait se dérouler dans les prochaines minutes. Le film défilait devant mes yeux comme si j'en étais le spectateur.

Il réapparut deux verres de punch dans les mains, le sourire aux lèvres déjà satisfait de ce qu’il voyait. J'étais assise les jambes croisées en indien sur le fauteuil, un coussin posé sur mes cuisses cachant mon entre-jambes, car je portais une petite robe d'été. Il s'approcha de moi, me donna un délicat baiser sur l'épaule droite puis monta délicatement vers ma nuque. Ma peau toute bronzée frissonna sous l'effet de cette caresse. On va dire qu'il était habile pour ce qui était de charmer les filles, il avait la langue aux verbes facile, savait complimenter, s'était un artiste averti. Il jouait du piano, composait lui même ses mélodies et lès chantaient.

 

Donc voici "cet ange", qui s'assoit en face de moi me tendant mon verre de punch. "À ta santé! À nous, à moi d'être si chanceux de t'avoir trouvé!" Dit-il, l'œil charmeur. Vous dire que ces mots n'eurent aucun effet sur mon petit cœur naïf d'adolescente serait mensonge. La parade amoureuse débuta, il usa de plusieurs stratagèmes, bien sûr la conversation tournait autour du sujet dont il adorait parler "Lui".

Je le regardais l'esprit ailleurs, les paroles qui sortaient de sa bouche n'étaient que des sons inaudibles. Je regardais son visage qu'il avait délicat, des yeux noisette en amande, une dentition parfaite sous une belle bouche pulpeuse. Il était métis, la peau bronzée par le soleil, une belle couleur caramel. Des cheveux noirs lisses qui lui tombaient au cou. Physiquement, ce n'était le gars sculptural, mais il était grand et plutôt svelte.

Mon attention revint sur son monologue, j'acquiesçai de la tête à une question dont je n'avais même pas saisi le sens. Il dut s'apercevoir que je n'étais pas à l'écoute. Il s'approcha de moi, déposa son verre sur la table basse près de nous, pris le mien et fit de même. J'étais presque encastré dans le coin du fauteuil, le coussin toujours bien serré sur moi, comme un barrage impénétrable. Mon cœur se mit à battre, je revis les images de prédilection défilé sous mes yeux. Il mit ses mains sur mes épaules, fit descendre les fines bretelles de ma petite robe fleurie. Ce pencha vers moi, déposa un baisé sur chacune de mes épaules. Puis, il se leva, vint derrière moi, dégagea ma nuque de mes longs cheveux blonds, les déposa sur mon épaule gauche. Le toucher de ses doigts sur ma nuque eut l'effet d'un choc électrique, sa bouche vint accompagner ses caresses. Je commençais à me détendre petit à petit. Mon corps devenait de plus en plus réceptif aux stimuli qu’il me procurait.

...» Suite

all rights reserved © Kiose