Scène
érotique : L'éveil de
ce désir
Juste
le plaisir de tes lèvres,
ta bouche qui s'offre à ma
langue. Nos souffles qui se mêlent,
nos corps qui se caressent et nos
mains qui se touchent. Juste le
plaisir de ton regard qui plonge
dans le mien comme un astre sublime,
avec une demande, une supplication,
un désir que seule je ne
peux satisfaire. Juste le plaisir
de ta peau, tes doigts, qui doucement
m’effleurent, glissent sur
mon épaule, remonte vers
mon cou, puis lentement se hâte
vers mon sein offert. De l'index,
tu joues sur ma peau de satin, couleur
caramel, à l'odeur sucrée
et vanillée.
Tu
goûtes, du bout des doigts,
tu caresses, tu butines, tu saisis
cet éveil qui pare mon aréole
et montre mon émoi dans ma
chair qui s'affole. Puis ta main
doucement vient poser sa paume sur
ce mamelon offert, l'enveloppe,
le réchauffe, attise mon
désir. Alors, ce sont tes
lèvres qui rejoignent la
pointe dressée, là
saisissent, l’aspirent. Enfin,
ce sont tes dents qui l'agacent
un moment et puis ta langue agile,
alors que déjà, tu
m'entends gémir et appeler
d'autres caresses.
Ton
souffle glisse vers mon ventre,
doux, tiède et me voilà
frissonnante de fièvre et
de désir. S'arrête
alors ta langue, un instant pour
jouer dans ce creux qui comme un
puits habite cette route qui mène
vers mon sexe. Ta main a délaissé
mes seins et redescend, fiévreuse,
elle s'insinue là où
bientôt ton visage ira respirer
mon parfum. Elle dessine à
plaisir cette envie qui te hante,
sur le velours humide de l'intérieur
de mes cuisses qui s'ouvre encore.
Tu laisses enfin mon ventre et glisses
entre mes jambes. À genoux,
devant moi, tu observes ce lieu
qui palpite déjà et
respire cette tentation. Tes doigts
se posent sur mes lèvres
imberbes et douces comme la soie,
les écartent et dévoilent
ce trésor que tu cherches.
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Alors,
tu t’approches, l'éveilles
de ton souffle, puis de ta langue
à petit coup. Je me tords,
je gémis, je veux que tu
me combles. Alors, tes doigts se
glissent plus bas, dans cet antre
où tu sais retrouver cet
endroit où l'extase naît
toujours. La grotte est chaude,
humide, douce, alors que ta langue
et tes lèvres poursuivent
leurs chemins, dévorent ce
bourgeon délicat qui me fait
me pâmer. Ta main explore,
fouille, s'engage plus en avant,
me heurte avec douceur, puis va
et vient et accélère
son rythme.
Bientôt,
mon corps se tord de plaisir, lorsque
ta main libre vient se poser sur
ma poitrine offerte, allant d'un
mamelon à l'autre, ajoutant
à mon plaisir qui monte à
son paroxysme. Ta langue, tes lèvres,
sur mon bourgeon, l'agacent et l'aspirent.
Tes doigts, dans mon ventre s'agitent,
ta paume sur mes seins qui effleure
et caresse. Je saisis ta main et
lèche subtilement tes doigts,
m’empare de ton majeur et
le suce goulûment. Puis, pour
finir, mon corps exulte soudain,
se cambre, je cri haletant ton prénom
et mon plaisir brûlant. Une
dernière fois, tes mains,
ta bouche jouent encore jusqu'au
moment où je supplie. Alors,
tu laisses mon corps retomber, terminer
de se tordre, encore secoué
de ces spasmes qui m'arrachent quelques
larmes d'extase.
Tu
détaches ta bouche, te retire
de moi, puis tu glisses ton corps
tout entier sur le mien. Nos regards
se rencontrent, mes yeux sont pleins
d'émois, je me saisis de
ta bouche et goûte à
ta langue, à tes lèvres,
encore fraîche de ma saveur.
Enfin, tu glisses ton visage dans
mon cou et attends que mon esprit
et ma chair se calment.
Tu
attends, car tu sais qu'à
ton tour, tu vas connaître
par mes mains, mes doigts, mes lèvres,
ma langue, ce que ton corps entier
et déjà frissonnant
réclame.
Tu
es prêt, tu attends…
C’est le début de l’histoire…
Viens suis moi…

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