Titre
: Jouir de mes lèvres |
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4h45,
les invités viennent
de partir, nous sommes seuls
à la maison. Cela fait
déjà un petit
bout que je lorgnais mon copain
du coin de l'œil. Lorsqu'il
discutait avec son ami, je
regardais avidement sa bouche,
ses mains, sa nuque, j'imaginais
ma langue lécher les
muscles de son cou, j'avais
envie de lui, envie du goût
de sa peau, de son Odeur.
Il était assis là,
à son bureau de travail.

Moi,
dans mon siège sagement
installée à
ses côtés, je
refoulais l'envie irrésistible
de lui sauter dessus. Je me
disais; "Attends encore
un peu sinon il va te prendre
pour une vraie affamée."
Mais, mes yeux parcourraient
de plus belle sa nuque, ses
avant-bras larges et musclés.
Il bougea la tête fixant
toujours l'écran de
son ordi et une petite veine
apparue proche de son cou
ce fut là, l'alarme
qui vint sonner la fin de
mon combat. Je me levais de
ma chaise et je m'approchais
de lui doucement, câline
et allumeuse. Ma bouche vint
se poser directement sur la
petite veine de son cou. Je
pouvais sentir battre son
pouls sous ma langue. J'embrassais
tendrement sa peau salée,
léchait le lobe de
son oreille, taquinais de
ma bouche son visage, ses
joues, son front pour enfin
poser mes lèvres sur
sa bouche et goûter
au nectar de ses baisers.
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Je
passerais des heures à l'embrasser.
Nos bouches s'harmonisent à
la perfection, le même rythme,
la même cadence, les mêmes
frôlements de peau, la même
intensité. Mes mains toujours
posées sur les bras de son
fauteuil, je continue mes caresses
buccales vers son épaule
droite et je passe à son
cou à nouveau. Je le sens
qui se laisse aller aux sensations
que ce petit manège lui procure.

Ma
bouche curieuse et avide mordille
à présent le dessous
de son aisselle droite. Je lèche
l'intérieur de ses chairs,
découvre le sel de sa peau,
m'enivre de son odeur masculine,
un effluve de testostérone
qui excite encore plus mes sens.
Je relève son polo pour aller
à l'aventure vers son ventre,
mes mains se glissent sous l'élastique
de son short, il est nu en dessous,
comme à son habitude. Il
me laisse continuer mes caresses,
mes baisers sur tout son corps.
J'ai envie de lui, de le dévorer,
de sentir sa queue frémir
sous ma langue. Mes dents mordillent
ses hanches, j'adore m'attaquer
à cet endroit, je le sens
plus sensible et réceptif
à mes caresses. Mais ma tête
n'en peut plus et même si
je sais qu'il aime se faire donner
beaucoup de préliminaires
moi égoïste ce que je
veux c'est sucer, avaler sa queue.
Mais je dois encore résister
à engloutir cette magnifique
verge qui se dresse face à
moi.
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