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[f.e.e.] |
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Au
mois
de
décembre
2013
ma
mère
m’appelait
lors
d’un
souper
de
noël
au
travail
pour
m’annoncer
qu’on
partait
en
République
Dominicaine
pour
noël,
car
elle
avait
gagné
un
voyage
et
qu’elle
nous
emmenait
ma
sœur
et
moi.
J’étais
folle
de
joie,
par
contre
dès
que
j’appris
la
nouvelle
à
Marc,
il
me
laissa
sans
hésiter.
Il
me
trouvait
ingrate
de
le
laisser
seul
à
noël
et
que
si
j’osais
partir
notre
histoire
était
terminée
et
plus
jamais
il
ne
m’adresserait
la
parole.
J’étais
tourmenté
et
je
passai
le
reste
de
ma
soirée
à
pleurer
dans
les
toilettes
en
me
demandant
que
faire.
Je
décidais
quand
même
de
partir
en
voyage
et
il
finit
par
comprendre
que
je
ne
faisais
pas
cela
pour
le
blesser.
Donc
tout
rentrait
dans
l’ordre.
Mais
plus
le
temps
passait
entre
nous,
plus
il
me
dégradait.
Je
ne
mangeais
plus,
je
ne
dormais
plus,
je
ne
voulais
même
plus
avoir
de
relation
sexuelle
avec
lui,
car
je
me
sentais
laide.
Il
menaçait
de
me
laisser
au
moins
1
fois
semaine,
car
je
ne
voulais
plus
coucher
avec
lui,
mais
c’est
difficile
d’avoir
une
libido
élevée
quand
la
personne
avec
qui
on
partage
son
intimité
nous
insulte
plusieurs
fois
par
jour.

Un
jour,
suite
à
une
tentative
de
suicide
il
n’a
même
pas
voulu
m’emmener
à
l’hôpital.
J’ai
dû
moi-même
appeler
un
cousin
pour
qu’il
m’emmène
et
quand
j’ai
pu
enfin
sortir
il
n’a
pas
voulu
venir
me
chercher.
Il
préférait
manger
chez
ses
parents
ce
que
je
peux
comprendre,
mais
je
n’avais
pas
d’argent
pour
un
taxi.
J’ai
même
du
marché
deux
heures
à
moins
30
degrés
Celsius
et
il
avait
barré
les
portes
du
condo.
J’étais
gelé
devant
la
porte
en
plein
hivers
sans
avoir
les
habits
propices.
J’étais
au
bord
de
l’hypothermie
lorsqu’il
arriva
enfin
sans
même
s’excuser.
Il
m’ignora
totalement
et
je
partis
me
réchauffer
dans
un
bain
chaud.
Le
pire
dans
tout
ça
était
qu’il
ne
payait
presque
rien
à
l’appartement,
il
me
disait
ne
pas
avoir
beaucoup
d’argent,
car
il
retournait
à
l’école
et
qu’il
ne
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pourrait
pas
travailler
pendant
ses
cours,
(lâcheté
humaine
à
son
apogée,
je
travaillais
plus
de
30
heures
semaines
lorsque
j’étais
en
technique)
en
plus
qu’il
recevait
des
montants
du
chômage,
alors
il
gagnait
plus
d’argent
que
moi
mensuellement
et
je
payais
sa
partie
du
condo
pour
ses
études.
J’étais
celle
qui
devait
dormir
sur
le
plancher
dans
une
pile
de
vêtements
dans
le
fond
de
mon
Walk-In
quand
il
se
fâchait.
Celle
qui
ne
pouvait
manger
quand
on
se
chicanait,
car
c’était
ses
électroménagers,
il
allait
même
jusqu’à
couper
le
courant
pour
ne
pas
que
je
puisse
manger.

Je
ne
pouvais
pas
dormir
sur
le
divan,
car
s’était
son
divan
à
lui,
la
seule
chose
qui
me
restait
s’était
mon
chien
et
mon
ordinateur.
Sans
oublié
qu’il
draguait
la
sœur
de
son
meilleur
ami
devant
moi
dans
mon
condo
dès
que
je
tournais
le
dos.
Il
fouillait
mes
messages
textes
et
mon
Facebook
dès
que
je
prenais
une
douche
et
m’empêchait
de
remercier
les
gars
qui
me
donnaient
des
compliments
sur
mes
photos,
car
selon
lui
c’était
le
tromper
et
je
cherchais
le
trouble,
quand
lui
me
dégradait
à
longueur
de
journée.
Quand
enfin,
il
me
quitta
réellement
et
qu’il
déménagea
du
condo,
il
me
menaçait
de
ne
plus
payer,
et
lorsqu’il
cessât
de
payer
il
défonça
l’appartement
pour
venir
voler
ma
voiture.
J’ai
changé
les
serrures
et
il
me
menaça
encore
de
faire
des
plaintes,
car
il
était
sur
le
bail.
Je
me
sentais
prise,
en
danger
et
malheureuse.
Il
partit
même
avec
mon
chien
sans
que
je
puisse
le
voir.
Je
finis
par
déménager
par
peur
et
après
plusieurs
mois,
il
m’appela
pour
me
donner
un
ultimatum;
que
si
je
ne
reprenais
pas
le
chien
il
allait
le
faire
tuer.
Je
venais
tout
juste
de
faire
mon
deuil
et
de
déménager
dans
un
appartement
où
seuls
les
chats
son
accepté,
j’avais
même
secouru
un
chaton
trouvé
dans
la
rue
et
je
l’ai
adopté.
Ce
chaton
est
maintenant
toute
ma
vie.
...»
Suite
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