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[f.e.e.] |
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1h
du
matin,
mes
cuisses
tremblent
sous
la
couverture,
j'ai
chaud
j'ouvre
les
yeux
doucement
encore
sous
l'effet
de
l'orgasme
qui
vient
d'exploser
dans
mon
ventre.
Mon
corps
est
humide
comme
sous
l'effet
de
long
et
dur
effort
physique.
Je
passe
mes
doigts
sur
mon
sexe
encore
palpitant,
et
presse
doucement
le
bout
tendre
de
mon
clitoris
qui
sursaute
sous
la
pression.
Une
petite
onde
de
plaisir
jaillit
entre
mes
lèvres
moites.
Le
souvenir
d'un
rêve
me
revient
à
l'esprit,
je
revois
chaque
scène.
Elles
défilent
rapidement,
une
main
sur
un
sein,
deux
bouches
qui
s'embrassent,
un
homme,
la
bouche
ouverte
se
délectant
d'une
belle
vulve
rose
imberbe.

Sa
langue
lèche
à
grande
lapée
l'intérieur
de
mes
lèvres
écarlates
et
bien
écartées.
Je
vois
une
main,
qui
semble
est
celle
d’une
femme
rejoindre
la
bouche
de
l'homme,
ses
doigts
féminins
chatouillent
le
haut
du
clitoris
en
érection,
je
le
vois
sortir
de
son
capuchon
bien
reluisant.
Il
se
dévoile
au
grand
jour
offrant
une
invitation
à
la
bouche
de
l'homme
qui
ne
se
fait
pas
prié
pour
l'aspirer.
Un
frisson
de
désir
parcourt
mon
sexe
au
souvenir
de
cette
scène,
je
ne
peux
m'empêcher
de
faire
croître
cette
douce
sensation.
Les
yeux
fermés,
j'essaye
de
revenir
à
ce
moment
où
la
bouche
de
l'homme
engloutit
le
bourgeon
rose
palpitant,
mais
non!
Rien
à
faire,
la
scène
est
de
plus
en
plus
flou,
elle
ne
veut
pas
revenir.
Je
fouille
d'autres
images,
je
creuse
dans
ma
tête,
je
force
mon
esprit
à
se
souvenir,
mais
rien,
juste
quelques
bribes
d’images
floues,
rien
de
bien
excitant
ne
me
revient.
Mes
doigts
frottent
mon
clitoris,
mais
celui-ci
ne
réagit
plus,
il
est
comme
engourdi,
endormi.
Je
laisse
alors
tomber
mon
projet
de
jouissance,
me
repositionne
confortablement
sous
mes
couvertures,
le
sommeil
prend
le
dessus
sur
l'envie
de
jouir.
Je
sombre
malgré
moi
dans
les
bras
de
Morphée.
3h
du
matin
mon
vagin
me
torture,
il
me
réveille
comme
devenu
fou,
il
délire
complètement,
mon
ventre
se
contracte,
mes
cuisses
se
resserrent
sur
elle-même,
une
envie
d'uriner
se
fait
sentir.
Je
suis
encore
dans
les
limbes
de
Morphée,
mais
je
peux
ressentir
mon
corps
totalement
en
carence.
Des
images
d'un
couple
qui
baise
se
bousculent
dans
ma
tête,
les
restants
de
mon
rêve.
Elles
sont
floues,
mais
petit
à
petit
deviennent
plus
claires.
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Je
vois un
homme à
genoux derrière
une femme
à
quatre pattes,
je lès
vois tous
les deux
en train
de baiser
comme de
vrais déchaînés.
L'homme
en "doggy
style"
bien ancré
sur les
hanches
relevées
de la femme.
Celle-ci
a complètement
courbé
son fessier
qui colle
sur le pubis
de son tortionnaire.
Elle a le
visage enfoui
dans les
draps du
lit, j'entendais
ses cris
étouffer
raisonnés
dans ma
tête.

L'homme
lui, la
baise à
grands coups
de queue.
Il ne lésine
pas sur
la vitesse
et à
en croire
les réactions
du corps
de sa partenaire,
il la pénètre
très
profondément.
J'aime ce
que mon
cerveau
me renvoie
et me procure
comme stimuli.
Comme une
petite voyeuse,
je mate
incognito
ce couple
de pervers.
Je repends
ma stimulation
clitoridienne
espérant
assouvir
mon manque.
Comment
vous expliquez
que dans
ces moments-là
mon cerveau
est prisonnier
entre la
réalité
et la fiction.
Je suis
consciente
de toutes
les sensations
qui se dessinent
petit à
petit dans
mon corps.
Je ressens
mon vagin
qui se contracter
à
chaque fois
que mon
cerveau
me renvoie
l'image
de cet homme
pénétrant
sa partenaire
de jeu.
J'ai parfois
l'impression
de ressentir
cette pénétration,
comme si
je suis
à
la place
de cette
femme. Mais
la sensation
est bien
différente
de celle
connue d'habitude.
Le cerveau
renvoie
des sensations
de toucher,
oui, mais
sans réelle
satisfaction.
Comment
vous expliquez?
C'est comme
se gratter
la jambe
lorsqu'elle
est engourdie,
vous ressentez
vos doigts
gratter
votre peau,
mais il
ne soulage
pas. C'est
très
frustrant,
la même
chose se
produit
lors de
mes rêves
érotiques,
le plaisir
monte, envahi
mon corps,
mon ventre,
mon sexe
se gonfle,
il palpite,
il tressaille,
mais rien
d'autre,
aucune autre
sensation.
Le désir
augmente
au point
où
j'en ai
une douleur
lancinante
au niveau
du clitoris,
qui reste
insatisfait.
Je sens
l'orgasme
se créer,
parcourir
les terminaisons
nerveuses
de l'intérieur
de mon vagin,
il se disperse,
s’étale,
agace puis
repart.
Il cesse,
tombe, puis
reviens,
augmente
encore et
parfois
explose,
mais jamais
comme lors
d'un vrai
rapport
sexuel.
Oui, c'est
vrai, c'est
excellent,
c'est bon,
c'est même
très
bon lorsqu'il
explose,
mais je
reste avec
un manque,
un manque
incroyable,
une envie
de jouir
à
nouveau
qui me tiraille
toute la
journée
si je n'ai
pas eu satisfaction.
Je peux
avoir envie
de me toucher
pour enfin
jouir vraiment
de ce désir
incontrôlable…

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