Les révélations de Kassandr

 

 
Lorsque c'était à mon tour de divulguer mes secrets et ma façon de jouir, je ne pouvais me résoudre par simple orgueil à dire la vérité. Que je ne jouissais pratiquement jamais et encore. Moi, que je feins l'orgasme depuis des années ...» Suite
je parle de calmer votre sexe... être au travail et courir vous soulager aux toilettes, car vous ne pouvez plus vous concentrer sur le boulot tellement votre clitoris vous tiraille... vous savez lorsque votre vagin se tord, se contracte et pétille ...» Suite
avez-vous déjà ressenti des orgasmes si forts que vous aviez l'impression que votre cœur allait s’arrêter... si délicieux et sauvage à la fois que la peur d'y goûter à nouveau vous arrête de recommencer. Cela m'est arrivé un soir que j’étais chez mon copain ...» Suite»
À la quête de mon point g
Devoir lui résister
La position des ciseaux
Il me fait jouir de toutes les façons
Appétit sexuel
 
 
 
pour faire suite au texte de Prométhée, j’aimerais moi également apporté mon point de vue sur les hommes avec lesquels je recoucherais demain matin. Premièrement, je tiens à mentionner que je n’ai pas tant connue d’hommes dans ma vie ...» Suite
il avait cette façon très condescendante de me parler de ses nombreux exploits sexuels. Ah oui! dans les moindres détails, wow! et surtout me répéter constamment le nombre incalculable d'orgasme qu'il avait offert à ses femmes, 10-14-19 et j'en passe ...» Suite
l'orgasme fut violent, fit tordre mon corps tout entier, chose bizarre, je restais là, inerte, comme morte. "Qu’est-ce que tu m’as fait?" Lui disais-je. Impossible de bouger, comme s’il m’avait administré une dose de venin. Paraplégique la panique me prit ...» Suite
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«Quand je pense à ma vie passée, il y a plusieurs regrets qui viennent me hanter…

Pourquoi ai-je perdu tout ce temps à donner, offrir, accepter, sacrifier sans relâche, perdu tant de secondes, minutes, sans penser à moi. Moi, être égoïste un peu pour une fois et envoyer chier ce putain de sentiment de culpabilité qui m’envahissait et venais complètement foutre en l’air toutes mes intentions de dire NON! NON, je ne veux pas, je n’en peux plus, laisser moi vivre! Non, je ne peux pas accepter cela, non, je ne me respecte pas! Allez-vous faire foutre! Combien de fois j’ai voulu m’enfuir, faire mes bagages et tout quitter, partir loin de tout et de tout le monde. Refaire ma vie incognito dans une autre ville, un autre continent. Devenir anonyme… Je n’avais juste pas compris que, peu importe où j’irais, c’est de moi-même que je devais me défaire, que c’était avec moi que je devais négocier, pas les autres.

Dans tout, j’ai décidé d’offrir ma vie en sacrifice aux besoins de la cause, au nom de Dieu, au plaisir de ma mère, à l’encontre de mes besoins. J’ai accepté de renoncé aux plaisirs charnels, à l’envi d’explorer des sensations nouvelles, de ne pas faire ce que je voulais vraiment faire. J’ai renoncé volontairement de vivre! Combien de fois me suis-je senti emprisonnés dans ce cachot de non-dits, de contraintes émotionnelles, prise dans les conflits religieux et combien de fois ai-je pleuré d’amertume et de solitude d’avoir trop souvent flanché par amour ou par peur du rejet. D’avoir dit oui à l’inacceptable. Combien de fois aurais-je voulu pouvoir m’arracher le cœur direct la pour ne plus rien ressentir. Anesthésiez ce manque de reconnaissance, de considération d’empathie d’amour. Un aller simple sans retour de garantie, juste s’épuiser a donné… On finit par se convaincre que c’est nous, qu’on est née comme ça et que cela ne changera jamais. On se dit qu’un jour la vie nous le rendra. On se laisse siphonner comme jamais dans l’espoir de plaire et d’être aimée. On se ment à nous-mêmes, on se voile la face, on vit du moins et on survit.

Lorsque je regarde en arrière, j’ai pitié de la femme que j'étais. Naïve, bonasse, fragile, trop sentimentale, trop rêveuse, pas de couille, amoureuse, trop amoureuse, parfois les mots me manquent pour décrire toute l’amertume que je peux contenir dans le plus profond de mes entrailles. Mes démons ressurgissent, parfois ils me tiraillent et me testent… Aujourd’hui, j’apprends de mes choix, de mes erreurs, je fais la paix avec moi, je me laisse apprivoiser par l’expérience, par la curiosité, je reconstruis…»

Kassandr