L'illusion

Je me souviens être partie de chez lui la 1re fois avec la chatte qui brûlait d’envie, ma bouche était encore moite de ses lèvres, j’avais peine à me contenir lorsque je suis arrivée à mon rendez-vous. L’émoi se lisait sur mon visage, mes joues étaient rosies par le désir. J’avais réussi à convaincre mon auditoire que c’était le temps à l’extérieur. Quelle belle blague! De retour chez moi et pendant les jours qui ont suivis, il a hanté mes journées, mes nuits, il était dans ma tête, sur ma peau lorsque je me touchais, j’avais sa voix dans mes oreilles qui me murmuraient des mots suaves. J’étais sous le charme de la seule et unique fois, facile me direz-vous… Non, une seule personne de toute ma vie m’avait fait sentir dans cet état avant lui. Mon corps, ma tête, se hâtait du prochain rendez-vous.

Deux semaines plus tard, me voici chez lui le « grand parleur ». Chez cet homme qui m’obsède, qui me promet les merveilles du sexe, qui me rend chaude juste à me raconter des histoires, tout ce qu’il va me faire une fois que je serais dans ses bras. Ce fendant comme j’aime à l’appeler m’allume ou m’éteint selon ce qui sort de sa bouche. Personne n’a joué de la sorte avec mes petits nerfs depuis très longtemps. Jamais un homme ne m’avait fait autant l’effet d’une douche froide, pour allumer un brasier dans ma culotte en même temps. Surtout la première soirée où il s’est contenté de juste me toucher, moi qui me suis totalement offerte à lui. À vrai dire, je lui ai même suppliée de me prendre… Et il m’a carrément dit ; « Non! Pas ce soir! » Jamais un homme ne m’avait dit non. C’était quoi son problème à ce fendant, pour qui se prenait-il?

Je suis chez lui, j’ai mis mon costume de la femme fatale, la super confiante. Je monte les escaliers qui mènent à son entrée d’appartement, lui me suit par-derrière, je prends un malin plaisir à rouler des fesses à chaque pas. Je crois sentir son regard sur mes fesses bien moulées dans ma jupe. Nous voilà à présent dans son salon, je suis au bord de l’impatience, je désire sentir à nouveau ses lèvres sur moi, ses mains sur mon corps, je veux à nouveau ses caresses et sa bouche qui me donne tant de plaisir. Je me retourne sans hésitation, du haut de mes 5 pieds 3’ je l’agrippe par le bras, le presse de me suivre jusque dans sa chambre. Je le force à me

suivre, il a un sourire de moquerie qui se dessine sur le coin de ses lèvres pulpeuses. Je n’en tiens pas compte, je suis décidée, mon but est de lui montrer que c’est moi qui décide de la façon dont les choses vont se passer ce soir. Je le tire donc de plus belle vers son grand lit, la vision de cette chambre à un effet aphrodisiaque sur moi. Les souvenirs des derniers échanges dans ce grand lit me donnent encore plus de courage. Je le place dos contre le grand matelas, je place mes mains à plat sur son large torse. Solide sur mes deux pieds je prends toute ma force pour le pousser en arrière. Il chancelle non sans se laisser faire, ça paraît dans son visage. Son sourire na pas quitté son visage, il a l’œil perçant de celui qui défit son adversaire. Je suis à présent rentrée sur le champ de bataille, je lui ai déclaré la guerre.

Son corps tombe sur l’immense lit King, les lumières sont déjà tamisées, il avait prévu l’ambiance de « sa » soirée. Je retrousse ma jupe que je fais monter sur le haut de mes cuisses. Les fesses complètement remontées, les mains sur le matelas, j’avance à 4 pattes vers lui, déterminée. Mes yeux sont pénétrants, j’ai la démarche d’une lionne qui monte sur sa proie, je le veux pour mon souper, il est mon repas. J’avale un peu de salive qui m’est montée à la bouche, un trop-plein d’excitation. Je passe ma langue sur mes lèvres, je m’approche dangereusement de lui, de son cou qu’il vient de pencher en arrière comme déjà prêt à se faire morde à la jugulaire. La petite veine que je vois battre me donne le coup de grâce, je ne peux attendre plus longtemps, mon corps n’a reçu que plaisir illusoire depuis des mois. Je désire cet homme, ma chatte me brûle tellement je le veux. Malgré mon irrésistible envie de le mordre passionnément, je retiens mon excitation et viens poser sensuellement ma bouche sur la peau chocolat de son cou. Je lèche celle-ci, elle est salée, tendre, ma langue se promène généreusement le long de son cou, descend vers son épaule, je dégage le col de sa chemise, embrasse la rondeur de celle-ci. De mon autre main, je fouille les plis du tissu qui m’empêche d’aller plus loin. Tout en continuant à l’embrasser, d’une main je déboutonne un à un sa

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