que
mes dents mordillent légèrement
et là, c’est plus fort
que moi, un ronronnement de félin
vient à son oreille indiquant
ainsi cette excitation qui vient de
me prendre. Mes lèvres se glissent
lentement le long de son cou que je
ne cesse de bécoter tendrement
et comme d’un geste naturel,
en guise de soumission, la tête
et le corps de la petite dame cambre
vers l’arrière et moi
je suis ce corps. De la main gauche,
je viens empoigner cette longue crinière
à l’arrière pour
ainsi mieux déguster ce cou
qui est complètement à
ma merci, tel un vampire. À
ce même instant, je peux sentir
sa poitrine gonflée qui vient
supporter la mienne. De la main droite,
je fais sauter les boutons de sa veste
dont je retire et m’en débarrasse
d’un mouvement de la main, tout
en continuant mon travail sur le cou
de la dame.
Au
tour du chemisier maintenant. Je fais
sauter le troisième bouton,
car les deux premiers ont déjà
sauté avant même que
la petite dame entre chez moi. Stratégie
féminine quoi ! Bien sûr,
je ne touche à aucun autre
bouton, car à ce moment, je
n’ai qu’une chose en tête,
c’est de retrousser mon corps
vers l’arrière. Alors,
je m’exécute tout en
gardant cette chevelure bouclée
dans ma main gauche. Et là,
j’admire ce chemisier à
moitié déboutonné
qui laisse évader cette poitrine
gonflée à l’intérieur
d’un soutien-gorge blanc en
dentelle fine. Je ne peux qu’être
satisfait de ce paysage qui s’offre
à mes yeux. Elle, là
devant moi, toujours la chevelure
prise dans ma main ferme, est en attente
d’une éventuelle continuité
de ma part. Je reprends où
j’ai commencé, je frôle
délicatement ses lèvres
qui, prises d’une soudaine envie
d’être goulument embrassées,
recherchant les miennes qui fuient
légèrement vers l’arrière.
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Lorsqu’elle
se rend compte qu’elle n’aura
pas droit à cette embrassade
tant désirée, elle
se rétracte, c’est
le moment d’aller rechercher
ses lèvres. Approchant mes
lèvres à nouveau des
siennes, je perçois le désir
sur ses lèvres qui recherchent
encore une fois les miennes. Tenant
fermement sa crinière toujours
vers l’arrière,je l’empêche
d’approcher ce contact qu’elle
désire tant. De la pointe
de la langue, je suis légèrement
le tracé du contour de ses
lèvres, pour enfin mordiller
tout en tirant avec légèreté
sa lèvre inférieure
à quelques reprises. Je passe
ensuite à son menton que
je mordille et guidant sa tête
vers la gauche, j’attaque
sa joue encore une fois, jusqu’à
atteindre à nouveau son oreille
qui a droit au même traitement
que la première fois, sans
oublier ce ronronnement qui risque
de rester imprégné
dans sa mémoire.
Redescendant
par la suite le long de son cou
que je déguste à gros
coups de lèvres et de dents,
je continue la descente et de la
main droite je dégage le
collet du chemisier vers l’extérieur
pour m’attarder sur la partie
entre le cou et l’épaule
que j’arrive maintenant à
atteindre de la bouche grâce
à ce troisième bouton
que j’ai dégagé
un peu plus tôt. Par la suite,
je descends avec de légers
bécots sur toute la partie
dégagée du buste et
des seins, en m’attardant
aux bonnets du soutien-gorge, que
je grafigne en mettant une certaine
pression avec mes dents pour qu’elles
puissent ressentir cet attouchement,
pour enfin remonter de l’autre
côté du cou qui a droit
au même traitement que l’autre
côté, tout en changeant
de main pour soutenir sa chevelure.
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