|
[f.e.e.] |
 |
|
Le
gars
a
essayé
de
me
retracer
par
la
suite,
mais
j’avais
totalement
disparu
de
la
planète
terre.
Vous
rappelez
vous
comment
après
l’effet
euphorisant
de
la
soirée,
due
à
l’alcool,
le
côté
grisant
de
la
drague
vous
vous
êtes
sentis
le
matin
au
réveil?
Non
pas
vous?
Cela
ne
vous
a
jamais
dérangé?
Moi
si!
J’avais
un
sentiment
de
répulsion,
cette
fois-là,
surtout.
Un
autre
soir,
le
dernier
avec
mon
2ème
"One
Night",
je
me
souviens
avoir
passé
beaucoup
de
temps
à
me
remettre
de
l’énergie
négative
qui
m’envahissait.
C’était
lourd,
comme
un
poids
sur
mes
épaules,
je
ressentais
un
vide.
Non,
moi
et
les
aventures
d’un
soir,
trop
peu
pour
moi.
J’ai
été
déçue
sauf
une
fois.

Juste
après
l’acte,
plus
rien,
plus
aucune
envie
d’être
avec
cette
personne
ne
serait
ce
que
les
prochains
micros
secondes.
Je
me
souviens
celui
qui
est
devenu
mon
"sex-friend",
il
insistait
tout
le
temps
pour
que
je
reste
dormir
ou
que
lui
reste.
Moi,
je
rentrais
chez
moi,
prenant
le
taxi
où
il
acceptait
finalement
de
me
ramener
chez
moi.
Lorsqu’il
venait
chez
moi,
c’était
plus
difficile
de
le
mettre
à
la
porte
gentiment,
mais
je
crois
qu’il
a
fini
par
comprendre.
Je
ne
voulais
pas
me
coller
ou
si
je
le
faisais,
je
ne
me
sentais
pas
à
ma
place.
Si
c’était
lui
qui
le
faisait,
je
me
sentais
comme
pris
au
piège
dans
les
bras
d’un
inconnu.
Je
n’avais
pas
envie
d’être
affectueuse
avec
lui
après
avoir
baisé.
Cela
faisait
partie
du
processus,
après
l’acte
les
choses
revenaient
à
la
normale.
Je
ne
ressentais
rien
pour
cette
personne,
alors
je
ne
voyais
pas
le
besoin
de
montrer
un
quelconque
geste
d’affection.
Je
me
remémorais
perplexe
le
pourquoi
de
mon
choix,
la
stupidité
parfois
de
ma
décision
et
le
|
|
 |
|
|
|
passage
à
l’acte
avec lui.
Je prenais
une chance
sur mile,
on va ce
dire les
vraies choses,
de tomber
sur un dieu
du lit qui
me ferait
grimper
aux rideaux
par ses
nombreuses
prouesses
érotiques
et son savoir-faire
du Kâma-Sûtra.
Mais plus
déçue
qu’autre
chose, je
recevais
une baise
bien déchaînée
de ces messieurs
à
la place
de multitudes
de caresses
auquel j’aspirais
tant qui
aurais comblé
mon vide
de tendresse
et peut
être
assouvir
quelque
peu le désir
de chair
qui m’accaparait.
Non pour
obtenir
ne serait-ce
que le quart
de semblant
de douceur
et d’affection,
je devais
moi-même
prendre
ce que je
désirais
tant. C’est
mon corps
qui glissait
sur leurs
peaux nues,
mes mains
qui caressaient
leurs fesses,
leurs dos,
ma bouche
qui embrassait
leurs nuques,
leurs cous.
Je me comblais
moi-même
de mes propres
caresses
et préliminaires
sur leurs
corps. Voyez-vous
ou je veux
en venir,
c’est
triste.

Je
ne leur
en veux
pas, je
n’avais
formulé
aucune requête,
je prenais
les devants
sur les
préliminaires,
je donnais
plus que
je ne recevais.
Parfois
pendant
que le monsieur
faisait
ce qu’il
avait à
faire, mon
cerveau
partait
en vrille,
je me disais
si seulement
il pouvait
en finir,
j’en
serais débarrassée.
Je pensais
à
plein de
choses,
mon travail,
mes soucis,
ce que j’allais
faire dès
qu’il
serait parti,
ma liste
d’épicerie,
etc. Bien
sûr,
je simulais
royalement
un orgasme
pour qu’il
sache que
j’avais
apprécié
ses ardeurs.
Puis je
sautais
du lit,
prenais
mes habits
et lui montrais
qu’il
devait déguerpir.
Je compris
que ce type
de soirée
n’était
pas pour
moi, que
ce soit
un soir
ou même
avec un
"sex-friend".
J’ai
besoin de
plus.
...»
Suite
|
|
 |
|