Le venin du Black Mamba

Deux semaines après notre première soirée où cet homme m'a laissé poireauter en ne m'offrant que des préliminaires qui sont restés imprégnés dans ma mémoire, me revoilà chez lui. Chez ce "grand parleur" comme j'aime le définir. Cet homme qui m’obsède, qui me promet les merveilles du sexe, qui me rend chaude juste à me raconter des histoires et tout ce qu’il va me faire une fois que je serais dans ses bras. Ce fendant comme j’aime à l’appeler m’allume ou m’éteint selon ce qui sort de sa bouche. Personne n’a joué de la sorte avec mes petits nerfs depuis très longtemps, jamais un homme ne m’avait fait autant l’effet d’une douche froide, pour allumer un brasier dans ma culotte en même temps. Surtout la première soirée où il s’est contenté de juste me toucher, moi qui me suis totalement offerte à lui. À vrai dire, je lui ai même suppliée de me prendre… Et il m’a carrément dit; « Non! Pas ce soir! » Jamais un homme ne m’avait dit non. C’était quoi son problème, pour qui se prenait-il? Ce soir-là, rien ne se déroula comme je l’avais prévu. Habituée à contrôler la situation, je m'étais fait prendre à défaut complètement. Mon hôte agissait en totale maîtrise de la situation, moi essayant de garder un air assuré, tout mon corps tremblotait, j’avais l’angoisse du 2ème rendez-vous. Je me posais dix mille questions, je remettais en doute mes techniques et mon pouvoir de séduction. J’avais peur de ne pas être à la hauteur, il m’avait tellement raconté comment il réussissait à faire jouir les femmes, que cela me déconcertait. Mais surtout, je me demandais constamment ce qui pouvait bien l'intéresser chez moi, un homme comme lui. Lui qui a tellement de critères lorsqu’il choisit une « petite dame » comme il disait. Non, j’avoue que ce soir-là, je me sentais petite dans mes culottes. Cet homme avait le don de briser mes barrières, je me sentais constamment sur la corde raide et pourtant… Si j’avais su ce qui m’attendait ce soir-là…

Me voilà donc chez lui, je fais tout pour me montrer en confiance, je veux l’impressionner, j’ai mis mon costume de femme fatale, celui que j’arbore lorsque je vais à un rendez-vous. Je monte les escaliers qui mènent à son entrée d’appartement, lui me suit à l'arrière, je prends un malin plaisir à rouler des fesses à chaque pas. Je crois

sentir son regard sur mes fesses bien moulées dans ma jupe. Nous voilà à présent dans son salon, je suis au bord de l’impatience, mon cœur bat la chamade, j’ai la frousse, je suis entre l’envie de lui sauter dessus et celle de fuir, mais je désire sentir à nouveau ses lèvres sur moi et ses mains sur mon corps. Je veux à nouveau ses caresses et sa bouche qui me donne tant de sensations et de plaisir. Le souvenir du plaisir reçu le 1er soir a fait son effet, il est resté imprégné dans ma tête. Nous nous installons pour une petite causette dans son salon, mais les choses se précipitent et nous nous retrouvons rapidement dans son lit. J’ai constamment dans la tête cette petite voix qui me dit qu’il reste un beau parleur. Malgré les incroyables préliminaires qu’il a commencés sur mon corps à peine couché sur son lit, je reste très sceptique de la suite des évènements. Je ne cesse de me dire; « Qu'il n’y arrivera pas, c’est certain! Il ne pourra pas me faire jouir!"

"Qu’il essaye! Qu’il se fatigue, c’est peine perdue! D’autres ont essayé et rien!" Pratiquement personne n'a réussi... Voilà ce que je me disais constamment dans ma tête pendant que sa bouche parcourait ma peau. Oh! Ce qu’il me fait en ce moment est vraiment bon. J’en avais la chair de poule, ma tête voulait se laisser aller à ses caresses incroyables. Sentir ses mains me frôler… Wow! Il était loin la dernière fois ou un homme m’avait touché ainsi. « Profite en ma belle, profites-en! » C’était fou! « Au moins, j’aurais droit à tout un préliminaire, après il va me pénétrer ou je vais le chevaucher comme je le fais d’habitude. De toute façon, c’est ce qu’ils veulent tous donc… » J’étais vraiment conditionnée à ne pas jouir, j’avais zéro attente et ce qu’il me faisait en ce moment était déjà fort suffisant. Je continue de me parler: « Hum, il est vraiment doué pour les caresses! Juste pour cela, j’ai bien fait de venir… » « Il se croit vraiment tout de même. Sérieux... Moi Tarzan, je fais jouir toutes les petites dames!!! » Oh mon dieu! J’entendais encore sa voix se vanter dans mes oreilles. « Et bien, il va tomber sur un os le petit Monsieur! Me disais-je tout bas. « Un très gros os! »

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