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[f.e.e.] |
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barmaid
et
au
DJ.
La
place
était
encore
pleine
de
monde,
les
couples
qui
c’était
former
dans
la
soirée
s’enlaçaient
et
s’embrassaient
sans
aucunes
retenus.
Ils
étaient
tous
ou
presque
fusionnées
les
uns
aux
autres,
se
frottant
de
façon
presque
obscène
suivant
le
rythme
de
la
musique.
Teva
était
toujours
sur
la
terrasse,
il
attendait
et
je
le
rejoignis.
Nous
descendîmes
les
quelques
petites
marches
de
bois
qui
amenait
directement
sur
la
plage.
J’ai
retiré
mes
escarpins
blancs,
dieu
que
cela
fessait
du
bien
et
mes
pieds
à
présent
libres
pouvaient
s’extasier
du
contact
granuleux
du
sable.
La
mer
effaçait
les
traces
de
nos
pas
derrière
nous.
Nous
marchions
côte
à
côte,
parlons
de
tous
et
de
rien.
On
se
serait
cru
dans
un
livre
de
Harlequin
tellement
le
moment
semblait
parfait,
la
lune,
la
mer,
le
sable
un
beau
jeune
homme
à
mes
côtés
bref.

Il
me
demanda
où
j’habitais
et
je
lui
répondis;
proche
d’ici
dans
les
bungalows
pour
les
employés.
C’était
à
quelques
minutes
du
bar
à
pied,
d’ailleurs
je
rentrais
pratiquement
tout
le
temps
par
la
plage.
Il
me
dit
que
lui
était
dans
les
bungalows
de
l’hôtel
à
côté
Beachcomber
et
que
si
je
voulais
on
pouvait
aller
y
faire
un
tour.
Une
sonnette
d’alarme
se
fit
entendre
dans
ma
tête,
mon
petit
ange
sur
mon
épaule
me
dit;
non
tu
ne
devrais
pas
y
aller,
mon
le
diable
son
ennemi
m’incitait
à
accepter
cette
proposition.
Je
me
dis
pourquoi
pas
de
toute
façon
son
bungalow
est
juste
à
côté,
je
ne
suis
pas
loin.
Nous
sommes
donc
arrivés
à
son
bungalow,
j’avais,
je
me
rappelle,
le
cœur
qui
battait
dans
ma
poitrine
tellement
j’étais
stressé.
N’ayant
pas
grande
expérience
des
hommes
et
de
leurs
techniques,
je
me
rappelle
avoir
été
très
téméraire
de
rentrer
dans
cette
chambre,
celle
d’un
parfait
inconnu.
La
chambre
était
un
magnifique
bungalow
côté
jardin
comme
on
disait
dans
le
lexique
hôtelier.
Un
grand
lit
queen
trônait
en
plein
milieu
de
la
pièce,
un
immense
bouquet
d’oiseaux
du
paradis
était
posé
au
sol
dans
un
vase
transparent.
Des
boissons
avaient
été
déposées
sur
la
commode,
un
peignoir
à
l’effigie
de
l’hôtel
paressait
sur
le
dossier
d’un
fauteuil
d’osier.
J’avançais
dans
la
pièce
comme
ébahie,
je
lui
dis
qu’il
était
chanceux
et
que
son
bungalow
était
loin
de
ressembler
au
mien.
Il
était
resté
debout
à
l’entrée
de
la
chambre
et
me
regardais,
un
frisson
est
venu
chatouiller
ma
nuque,
j’avais
froid,
j’étais
fatigué,
mais
je
voulais
rester
encore
un
peu
avec
lui.
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Alors
je me suis
assise sur
le rebord
du lit,
c’est
à
ce moment-là
qu’il
s’est
approché
de moi,
sans rien
dire il
m’a
pris le
visage à
deux mains
et m'a fait
me relever
vers lui.
Une fois
à
sa hauteur
sa bouche
est venue
frôler
la mienne.
Nos bouches
s’ouvrirent
et un long
baiser s’ensuivis.
C’était
doux tendre,
sa langue
léchait
mes lèvres,
ses mains
toujours
sur mon
visage me
gardais
coller à
lui.
Ce
qui arriva
après
fut comme
une claque
en plein
visage,
en un instant
je fus projeté
contre le
lit et il
était
sur moi
à
me tenir
les bras
bien plaquer
sur le matelas.
Ses jambes
essayaient
d’ouvrir
mes cuisses
de force,
car par
réflexe
je les avais
tenus fermés.

Je
me suis
mis à
crier, le
souffle
me manquait
tellement
je hurlais.
Aussitôt,
il lâcha
une de ses
mains et
me la plaqua
directement
sur la bouche
pour me
faire taire.
Ma gorge
était
serrée,
je sentais
mon pouls
cogner dans
mes tempes.
Tout mon
esprit et
mon corps
étaient
sous le
choc, j’étais
en mode
survie.
Ses jambes
forçaient
encore plus
les miennes
que je serrais
de plus
en plus
fort, j’avais
l’impression
qu’elles
allaient
briser sous
la force
des siennes.
Il
pesait de
tout son
poids sur
moi, il
était
lourd, pesant,
fort, j’étouffais
presque.
Une de mes
mains réussis
à
se défaire
de son emprise
et vint
frapper
sa tête,
il ne broncha
même
pas d’un
pouce. Je
continuais
de le frapper
de toutes
mes forces,
continuant
de crier,
mais mes
cris résonnaient
comme des
murmures
complètement
étouffé
par sa main.
Je sens
encore l’odeur
des calamars
frits qu’il
avait dévorés
quelques
heures avant.
Pourquoi
lors de
nos baisers
cela ne
m’avait
pas dérangé,
mon Dieu
qu’à
présent
cette odeur
me levait
le cœur.
Ses doigts
en étaient
imprégnés
et ils me
les rentraient
presque
complètement
dans la
bouche tellement
je bougeais
pour me
débattre.
Il me disait
qu’il
savait que
c’était
cela que
je voulais,
que je l’avais
allumé
depuis des
semaines
avec mes
regards.
Il m’avoua
que cela
faisait
déjà
1 mois qu’il
venait juste
pour m’observer
et que ce
soir enfin,
il avait
osé
m’approcher.
...»
Suite
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