Mes premiers orgasmes
[f.e.e.]

Nous avions de longues conversations après avoir fait l’amour. Nos sujets de conversation étaient très variés. On pouvait parler de sexe, de religion, de spiritualité, de politique ou juste de la vie. Il me racontait ses anciennes aventures, c’était un homme qui adorait les femmes, je ne serais pas étonnée aujourd’hui d’apprendre qu’il continue à butiner de fleur en fleur. Il n’était pas rare que nous recommencions à nouveau, tous les deux très excités de parler de sexe et des dernières leçons apprises. Je découvrais le plaisir des caresses, des baisers langoureux et des sensuelles chevauchées, bien assises sur son ventre à me faire jouir. J’ai laissé aller ma timidité et j’ai pris confiance en moi. Plus nous nous rencontrions, plus je prenais en expérience et en assurance, nos ébats évoluaient, devenaient de plus en plus intéressants et agréables.

Un soir, quelques mois plus tard, il m’avait doucement glissé à l’oreille que j’étais faite pour l’amour, que j’avais ce qu’il faut pour rendre un homme satisfait, je devais juste me faire confiance. Je m’étais alors replacée sur lui pour le chevaucher à nouveau, le ventre gonflé de confiance. Je voyais ces moments comme des parties de plaisir, comme un jeu et comme une agréable éducation sexuelle. Les choses avaient été claires entre nous depuis le début pas d’attache. J’étais l’élève, il était mon professeur. Avec lui, je me sentais comme l’écolière retenue après les cours pour des leçons particulières, la petite fille qui découvre enfin son corps. Enfin, je recevais du plaisir, j’apprenais, je découvrais et j’aimais cela. J’avais enfin l’impression d’être autre chose que juste un vagin où l’on se vide tel un corps que l’on utilise pour un besoin égoïste. Lors de nos échanges, il y avait respect, complicité, plaisir et jouissances partagés. Je ne repartais pas de cette chambre d’hôtel vide, comme si j’avais été abusée et utilisée. Non, je partais remplie de bien-être. Et j’avais hâte au prochain rendez-vous pour faire le plein de plaisir et de jouissance.

Un soir, il poussa la leçon un peu plus loin, il avait décidé de me faire une sodomie. [Voir : Ma première expérience anale] Je vous avoue que lorsqu’il me fit la demande beaucoup de peur et d’appréhension se bousculèrent en moi. Mais avec douceur, il m’initia. Je ne le regrette pas encore aujourd’hui.

Lorsqu’il est venu le temps d’arrêter la relation, croyez-le ou non, j'ai mis fin à nos rendez-vous et nous avons tout simplement repris nos vies. Nous nous sommes croisés des années plus tard par hasard lors d’une exposition. J’étais en compagnie de mon mari, je peux vous dire que les souvenirs enfouis des nuits passées avec lui sont remontés à ma mémoire. Nous avons échangé un sourire discret, un petit hochement de la tête et nous avons passé notre chemin.

J’avais rencontré cet un homme attentionné qui prenait soin de mon corps et qui aimait le faire jouir. Voilà, que dire de plus qu’il a été celui qui m'a permis de connaître le plaisir, l’orgasme, le vrai, de recevoir, mais aussi celui de donner. Il est ma vraie 1ère fois.


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