Nous
avions
de
longues
conversations
après
avoir
fait
l’amour.
Nos
sujets
de
conversation
étaient
très
variés.
On
pouvait
parler
de
sexe,
de
religion,
de
spiritualité,
de
politique
ou
juste
de
la
vie.
Il
me
racontait
ses
anciennes
aventures,
c’était
un
homme
qui
adorait
les
femmes,
je
ne
serais
pas
étonnée
aujourd’hui
d’apprendre
qu’il
continue
à
butiner
de
fleur
en
fleur.
Il
n’était
pas
rare
que
nous
recommencions
à
nouveau,
tous
les
deux
très
excités
de
parler
de
sexe
et
des
dernières
leçons
apprises.
Je
découvrais
le
plaisir
des
caresses,
des
baisers
langoureux
et
des
sensuelles
chevauchées,
bien
assises
sur
son
ventre
à
me
faire
jouir.
J’ai
laissé
aller
ma
timidité
et
j’ai
pris
confiance
en
moi.
Plus
nous
nous
rencontrions,
plus
je
prenais
en
expérience
et
en
assurance,
nos
ébats
évoluaient,
devenaient
de
plus
en
plus
intéressants
et
agréables.

Un
soir,
quelques
mois
plus
tard,
il
m’avait
doucement
glissé
à
l’oreille
que
j’étais
faite
pour
l’amour,
que
j’avais
ce
qu’il
faut
pour
rendre
un
homme
satisfait,
je
devais
juste
me
faire
confiance.
Je
m’étais
alors
replacée
sur
lui
pour
le
chevaucher
à
nouveau,
le
ventre
gonflé
de
confiance.
Je
voyais
ces
moments
comme
des
parties
de
plaisir,
comme
un
jeu
et
comme
une
agréable
éducation
sexuelle.
Les
choses
avaient
été
claires
entre
nous
depuis
le
début
pas
d’attache.
J’étais
l’élève,
il
était
mon
professeur.
Avec
lui,
je
me
sentais
comme
l’écolière
retenue
après
les
cours
pour
des
leçons
particulières,
la
petite
fille
qui
découvre
enfin
son
corps.
Enfin,
je
recevais
du
plaisir,
j’apprenais,
je
découvrais
et
j’aimais
cela.
J’avais
enfin
l’impression
d’être
autre
chose
que
juste
un
vagin
où
l’on
se
vide
tel
un
corps
que
l’on
utilise
pour
un
besoin
égoïste.
Lors
de
nos
échanges,
il
y
avait
respect,
complicité,
plaisir
et
jouissances
partagés.
Je
ne
repartais
pas
de
cette
chambre
d’hôtel
vide,
comme
si
j’avais
été
abusée
et
utilisée.
Non,
je
partais
remplie
de
bien-être.
Et
j’avais
hâte
au
prochain
rendez-vous
pour
faire
le
plein
de
plaisir
et
de
jouissance.
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