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[f.e.e.] |
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Avant
d'être
de
me
marier,
j'ai
connu
une
personne
qui
m'a
offert
du
bon
sexe,
la
jouissance,
l'orgasme
vaginal
et
tout
ce
qui
vient
avec.
Imaginer
avoir
connu
le
paradis
et
que
l'on
vous
la
retire.
Non,
j'ai
mieux
comme
parabole,
vous
êtes
au
bord
d'une
oasis
en
plein
milieu
du
Sahara,
vous
jouissez
de
toute
la
richesse
que
cet
endroit
vous
procure,
eau
fraîche,
humidité,
nourritures,
plaisirs
et
j'en
passe.
Vous
êtes
comblée,
puis
un
jour
votre
oasis
disparaît
comme
par
enchantement
et
vous
vous
retrouvez
avec
un
petit
coin
aride,
la
soif
vous
tiraille,
vos
lèvres
vous
brûlent,
votre
gorge
est
asséchée
et
on
vous
offre
quelques
gouttes
d'eau
tiède
à
l'occasion.
Je
sais
l’exemple
est
un
peu
tiré
par
les
cheveux,
mais
je
l'aime
bien.
Tout
cela
pour
vous
faire
comprendre
le
manque
extrême
que
mon
corps
pouvait
ressentir.
Je
savais
que
mon
corps
pouvait
jouir,
mais
je
ne
comprenais
pas
pourquoi
cela
ne
fonctionnait
pas
avec
mon
conjoint.
Ma
grande
question
était;
«
Pourquoi
j’arrive
à
jouir
seule,
mais
pas
avec
lui?
»

Ce
que
je
voulais,
c'était
à
nouveau
ressentir
les
explosions
électriques
dans
le
fond
de
mon
ventre,
les
irradiations
qui
remplissent
le
corps
entièrement,
les
jouissances
qui
vous
font
perdre
la
tête
et
vous
épuisent,
l'orgasme
qui
vous
transcende,
celui
qui
vous
gonfle
d'une
magnifique
énergie.
Je
le
connaissais
celui-là
et
je
peux
vous
dire
qu'il
manquait
énormément
à
ma
vie
sexuelle.
Je
voulais
aussi
qu'on
s'occupe
de
moi,
qu'on
prenne
en
considération
mes
besoins
physiques.
Je
rêvais
de
longues
caresses,
de
préliminaires
à
n'en
plus
finir
et
de
baiser
langoureux.
Communiquons
pour
résoudre
le
problème
diriez-vous.
Effectivement,
c'est
la
meilleure
chose
à
faire
pour
sauver
les
meubles
si
l'autre
est
bien
sûr
réceptif
à
l'écoute.
Dans
mon
cas,
la
communication
n'a
pas
donné
grand-chose,
la
faute
de
ma
perte
d'orgasme
s'est
retournée
contre
moi.
Je
devais
être
frigide,
trop
lente
à
faire
jouir,
je
devais
avoir
un
problème
vaginal,
etc.
À
force
de
me
faire
dire
que
cela
devait
être
moi
le
problème
à
ma
frustration
sexuelle,
je
finissais
par
m’en
convaincre
totalement
et
comme
je
le
dis
plus
haut,
je
finis
par
me
résoudre
à
ce
que
ma
sexualité
serait
ce
dont
j'avais
pour
le
moment.
Je
n'avais
pas
l'intention
de
quitter
mon
conjoint,
je
l'aimais,
alors
je
ferais
autrement
pour
combler
ce
manque
de
plaisir
et
de
satisfaction.
Je
fis
ce
que
je
faisais
de
mieux,
donner
du
plaisir
et
feindre
royalement
l'orgasme,
donnant
ainsi
raison
à
mon
conjoint
que;
«
Oh
miracle!
Je
jouis!!!
Tu
avais
raison
chéri,
c'était
moi
le
problème!!!
»
Mon
discours
à
moi-même
changea
du
tout
au
tout
aux
fils
des
années,
malgré
les
rages
dans
mon
ventre,
la
douleur
des
contractions
vaginales
qui
me
rappelaient
un
temps
de
plaisirs
lointain,
je
clamais
haut
et
fort
que
pour
moi
ce
qui
était
important,
c'était
le
plaisir
de
l'autre.
Je
stipulais
que
je
prenais
mon
plaisir
à
donner
du
plaisir.
Voilà
comment
je
satisfaisais
mes
besoins,
comment
je
me
mentais
à
moi-même,
comment
aurais-je
pu
faire
autrement
puisque
ma
mécanique
ne
fonctionnait
plus
à
l'intérieur
et
ça,
j'en
étais
convaincu.
Me
masturber,
être
satisfaite
quelques
heures
et
ressentir
encore
l'appel
profond
de
votre
vagin
qui
se
contracte,
je
vous
le
dis,
pour
l'avoir
vécu,
ce
manque
est
horrible.
Vous
devez
me
prendre
pour
une
cinglée,
je
sais,
je
me
fais
peur
moi-même
à
écrire
ces
lignes.
Mais
c'est
la
vérité
toute
crue
et
si
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cela
ne vous
est jamais
arrivé
alors tant
mieux, mais
je suis
persuadé
que
plusieurs
d'entre
vous se
retrouvent
dans mon
histoire,
car ces
réactions
physionomiques
touchent
beaucoup
d'entre
nous. Que
cela soit
un manque
dû
à
des rapports
sexuels
peu fréquents
ou totalement
rarissimes
ou si comme
moi malgré
de régulières
séances
de sexe,
vous n'arriviez
pas à
vous rassasier.
Ne faites
pas comme
moi, ne
restez pas
dans le
déni,
ne vous
voilez pas
la face.
Osez vraiment
aborder
le sujet,
parlez-en,
consultez
et faites
des expériences.
N'attendez
pas que
l'on vous
charme vers
d'autres
jardins
qui paraissent
prometteurs,
surtout
si vous
tenez à
votre conjoint,
il y a forcément
une solution.
Si on parle
d'incompatibilité
sexuelle
entre vous,
alors c’est
à
vous de
voir quelle
importance
cela a dans
votre vie.

Aujourd'hui,
je dois
m'en prendre
à
moi-même
de ne pas
avoir pris
réellement
le taureau
par les
cornes.
Est-ce que
cela aurait
changé
les choses?
Je ne connaîtrais
jamais la
réponse,
ce qui est
fait est
fait. Je
sais par
contre aujourd'hui
exactement
ce que je
veux en
matière
de sexualité.
Dans le
fond, je
l'ai toujours
su. J'ai
la chance
d'avoir
dans ma
vie aujourd'hui
une personne
qui correspond
totalement
à
mes attentes
et qui me
satisfait
plus que
je ne l’aurais
espéré.
J'avais
beau dire
avant que
le sexe,
surtout
la jouissance
n'était
pas importante,
mais j'avais
tort. Être
satisfaite
sexuellement
est important
dans notre
épanouissement
personnel.
Je ne me
sentais
pas complète,
pas femme,
j'avais
l'impression
qu'il manquait
une pièce
de puzzle
à
mon jeu.
Dieu merci!
Plus maintenant.
Je
vous dirais
que mon
corps à
présent
m’envoie
plutôt
des appels
dus à
un nouvel
appétit
sexuel.
Mon corps
est comblé
de presque
toutes les
jouissances
qu’il
pourrait
demander.
Lorsque
ses symptômes
réapparaissent
à
nouveau,
c’est
pour me
dire qu’il
a hâte
de recevoir
les orgasmes
qu’il
connaît
maintenant.
Je ne vois
plus cela
comme une
terrible
frustration,
mais bien
plus comme
un désir
de jouir,
un manque
naturel.
Une fois,
je revenais
d’une
fin de semaine
passée
chez mon
copain,
il m’avait
tellement
fait jouir
durant ces
trois jours
que les
répercussions
de ces orgasmes
réagissaient
encore sur
mon corps
durant toute
la semaine.
Oui, comme
s'il avait
appuyé
sur un bouton
«
orgasme
»
et avait
oublié
de l’éteindre
avant que
je ne parte
de chez
lui. Cette
semaine-là
fut terrible,
tous les
matins je
me réveillais
avec l’envie
de jouir
qui me tiraillait
le vagin.
L’intérieur
de celui-ci
m’envoyait
des pulsations
incontrôlables
et le pire,
c’est
que dans
la journée
mon clitoris
vibrait
en se rappelant
les plaisirs
qu’il
a eus quelques
jours auparavant.
Je ne pensais
qu’à
ça,
je me disais,
«
Non! Ce
n’est
pas possible,
je ne peux
pas être
en manque?
Pas après
toutes ses
jouissances!
»
Il faut
croire que
le corps
réclame
ce qui est
excellent.
Je faisais
mon ménage
et mon cerveau
partait
dans des
fantasmes
mélangés
aux souvenirs
du week-end.
Les pointes
de mes seins
se dressaient,
mon ventre
ressentait
une chaleur
l’envahir
et mon sexe
palpitait
sans cesse.
Que je regarde
un film
ou travaille
sur mon
ordinateur,
les mêmes
sensations
recommençaient.
Des flashes
de ce que
mon copain
m’avait
fait surgissaient
sans crier
garde dans
ma tête
et automatiquement
mon corps
lès
réclamait.
Une semaine
entière
dans cet
état,
matin, midi
et soir.
Les 1res
journées,
j’ai
résisté
à
l’envi
de me toucher,
mais vers
la fin de
la semaine
cela en
était
trop. J’ai
succombé
et mon dildo
en a fait
les frais
à
ma plus
grande satisfaction.
Aujourd’hui,
je peux
dire que
je suis
comblée.
Ma question
à
présent
est; «Pourquoi
lui? Pourquoi
avec lui
ça
fonctionne
tout le
temps? Pourquoi
cet homme?
»

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